Jour 11 – Kamikōchi « là où sont descendus les dieux »

Réveil matin 6h00, le bon compromis pour avoir à la fois l’impression de ne pas se lever trop tôt et pouvoir attraper le premier bus de 7h00 en direction de la vallée de Kamikōchi. En 30 minutes nous voici prêts pour le bus, deux heures et un changement de bus plus tard nous arrivons sous un ciel bleu et un léger vent frais, une bonne randonnée nous attend !

Après avoir récupéré une carte des balades et pris quelques conseils, on commence notre marche avec l’avantage de ne pas croiser beaucoup de monde. Le paysage est incroyable, mélange entre la rivière Azusa-gawa coulant à flots, pousses de bambous, arbres et montagnes aux sommets enneigés en toile de fond.

Puis, sur le chemin au détour d’un sous bois, « Oh regarde devant, un singe sur le chemin! » 

Et encore un, et un autre, et deux autres… À peine le temps de réaliser que ce sont bien des animaux sauvages qu’une masse sombre à quatre pattes traverse le chemin à une cinquantaine de mètres devant nous, juste après le couple de touristes qui nous précédaient. « Mais non ?! »

Et si, on a croisé – brièvement – un ours noir (comme le confirmera plus tard un panneau au centre d’accueil, d’autres l’ont repéré dans la matinée).

On continue donc prudemment notre route en réfléchissant aux bonnes façons de réagir s’il décide de revenir. Finalement nous profitons simplement des singes qui passent tranquillement à nos côtés ou mangent sur leur branches, la plupart portent des petits on essaie donc de minimiser photo et contact visuel. La sensation est très différente d’un zoo, ici on est chez eux.

Plus loin dans le sentier, ça sera un léger bruissement qui nous fait baisser la tête, juste à temps pour apercevoir un long corps d’écailles se couler dans les branchages, les serpents aussi sont visiblement chez eux.

Vers 11h la faim nous tiraille mais il n’est pas encore l’heure. Nous nous arrêtons à l’étang de Myojin-ike, un magnifique endroit de recueillement naturel avec un simple autel sur une petite jetée s’avançant dans l’eau. Un très court chemin nous permet de voir l’étang sous plusieurs angles et d’apprécier différents jeu de lumières et de reflets avec l’environnement (forêt d’un côté, montagne de l’autre) avant de repartir.

Midi sonne enfin et nous engloutissons un repas bien mérité près de notre point de départ. Des flots de gens commencent à arriver, validant le réveil de 6h du matin. 

Pour l’après midi, nous choisissons de partir dans le sens de la rivière (contrairement à ce matin). Là encore nous en prenons plein la vue avec cette eau d’une limpidité déconcertante et ces montagnes nous entourant.

14h30 c’est l’heure de regagner notre arrêt de bus où la file s’étend déjà d’une trentaine de personnes, mais ouf il reste de la place !

Après une fin d’après-midi et une soirée au calme à base de spaghettis bolognaise pourquoi ne pas tester ce bar à saké croisé tout à l’heure ? Nous voici donc assis, petite coupe de saké en bois puis cocktail à la main, l’idéal pour clôturer cette journée et partir au lit dans la décontraction la plus totale.

Kanji du jour : 山, lectures SAN/yama, la montagne ! Qu’on retrouve dans le nom de la ville Takayama (高山) ou encore le mont Fuji (fujisan 富士山).

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